Nouveaux cours: chez les militaires
Le mois d’octobre commence et avec lui arrive les premières fraicheurs à Taiwan. On a définitivement arrêté la clim’, et remis la couette en place. Les grosses chaleurs semblent terminées donc et on subit des typhons tous les weekends depuis un mois. Mais il fait toujours très beau.
Ce mois-ci va être particulièrement lourd au niveau du boulot ainsi que le mois de novembre avec les cours à l’école militaire du Ministère de la défense à Tianmu. Tianmu c’est un quartier au nord de la ville, un métro et un taxi pour y arriver et donner aux militaires leurs 6 heures de français quotidien. 6 heures, oui z’avez bien lu ! Mais je partage cette dure tâche avec une collègue taiwanaise. Donc 3 heures en plus pour moi sur toutes mes journées à Shida. J’angoisse un peu comme d’habitude avec de nouvelles classes, des débutants surtout, mais on m’a dit que les gens de l’école sont vraiment aux petits soins avec les professeurs de français, donc… faut juste que je jette un coup d’œil à mon costume de professeur… pas d’épaules découvertes, ni de pantalons trop …heu… serrés ? Quoi que…ça pourrait leur faire apprendre plus vite ! Non, hum... j’ai de supers nouveaux pantalons, les mêmes que ceux que portent les moines, on dirait des sacs, j’adore c’est troooop confortable. Voilà, je porterai des sacs.
Début des cours : le 14 octobre. Fin des cours : 3 décembre. Salaire : extrêmement appréciable, je dirai même qui tombe à pic pour nos vacances au pays.
Il y a un an, je me lançais dans la vie active, j’ai eu beaucoup de chance de trouver très vite un contrat avec Tianken mais encore plus de trouver ce poste à Shida 6 mois plus tard, les collègues, les locaux, les classes remplies d’étudiants me comblent de bonheur ! Je me touche la tête, pourvu que ça dure !
« De toutes les choses du monde, c’est l’inconstance qui m’inspire le plus d’aversion » Jane Austen dans l’Abbaye de Northanger (tu ne crois pas si bien dire Jane ! Que ce soit l’inconstance de la vie ou des gens c’est une chose qui m’insupporte...)
Sinon, hier dans le bus en rentrant, un vieux tube des années 90 passait et j’ai eu la trouille de constater que je connaissais toutes les paroles par cœur alors que je ne l’avais pas entendu depuis 10 ans, mon dieu… pouvons-nous avoir honte de choses que l’on a aimé ? J’aime à croire que non.